KARNAVAL DES SONS DE TOULOUSE
8 MAI 2004
 
 


22 chars, 3000 personnes. Un succès pour cette deuxième édition, la première organisée entièrement par le collectif des sons de Toulouse. Le parcours fut le même qu'en 2003. La fin fut épique : une manifestation non prévue occupait le lieu d'arrivée, le parking du parc des expos.  Tout le cortège de chars dut alors prendre le périf  pour rejoindre, efficacement escorté, plusieurs petits parkings surlesquels chacun pu démonter. L'évènement fut bien répercuté dans la presse locale notamment à la suite, le lundi, d'un différent entre la mairie et la préfecture. Mairie qui soutient que l'évènement est un carnaval et qu'elle ne veut pas de carnaval supplémentaire (ah bon il y a un véritable carnaval à Toulouse ? Les mairies de droite ont toujours été très frileuses à l'idée d'un rassemblement populaire festif dans la ville rose et ce depuis 20 ans ! [cf le carnaval étudiant du COCU]). Non Monsieur le Maire, ceci est une manifestation joyeuse de notre ras-le-bol des interdictions que subissent nos fêtes. Une MANIFESTATION de notre MECONTENTEMENT de la façon avec laquelle nospetites fêtes sont interdites. 
 
 
 

Dans la presse

Un carnaval du son en faveur des "free parties" dans les rues de Toulouse

Plusieurs milliers de personnes, 2.000 selon la police, ont défilé samedi après-midi dans les rues de Toulouse, formant un "carnaval du son" festif et revendicatif derrière plusieurs dizaines de camions inondant le cortège de musiques techno, a constaté une journaliste de l'AFP.

La foule, jeune et bigarrée, devait atteindre le campus universitaire de Rangueil vers 19h30 et prolonger le rassemblement autour des camions sonos jusque vers 21 heures, a indiqué à l'AFP une des organisatrices, Caroline Garnier. La prolongation éventuelle de la fête n'est pas programmée.

Le rassemblement organisé par le "collectif des sounds systems français" revendique "l'assouplissement des formalités administratives à remplir pour organiser des fêtes libres et gratuites, qu'elle soient raves, technos ou reggae" a précisé la porte-parole.

Selon elle des manifestations similaires vont être organisées dans d'autres villes de France. "Nous revendiquons, mais nous voulons aussi montrer notre art dans ce type de carnaval, et démontrer que nous sommes capables d'assurer la sécurité et la propreté de nos manifestations", a ajouté Caroline Garnier.

"Si on favorisait l'organisation de plus de petites free parties, ce serait sûrement moins commercial que les gros Teknival, mais certainement mieux pour montrer que nous sommes responsables" a-t-elle ajouté.

(communiqué AFP)
 

les DPRAV

les KZP


 
 
Merci à Benoit pour les photos !